Patrick Rubinstein
Patrick Rubinstein
Jeunes racines et influences culturelles
Patrick Rubinstein est né à Paris en 1960, dans un foyer où le cinéma et l’art tenaient déjà une place forte : sa mère lui transmet son goût pour le 7ᵉ art, son père l’initie aux formes visuelles. Il grandit dans un environnement baigné par la culture pop rock britannique, cinéma américain qui nourrit tôt son imaginaire artistique. Très tôt, il s’intéresse aux illusions optiques et à la magie visuelle, inspiré par les pionniers de l’Op Art et de l’art cinétique. Cet enracinement initial lui permet de développer un langage visuel hybride entre abstraction et figuration.
Kinetic Pop Art et univers pluriel
Rubinstein invente ce qu’il nomme le « Kinetic Pop Art », fusionnant les principes techniques de l’Op Art à la puissance narrative de l’icône populaire. Il approprie des figures de la culture de masse célébrités, symboles, visages et les déploie dans des compositions tridimensionnelles ou cinétiques. Son œuvre joue du double regard : l’image se modifie selon l’angle ou la distance, révélant des récits multiples. Il dialogue avec diverses influences : le surréalisme, le street art, l’art optique et de tradition classique, sans se laisser enfermer dans un style unique.
Reconnaissance, collaborations et rayonnement
Installé à Paris, il expose à l’international et ses œuvres sont acquises par des galeries prestigieuses. Il collabore aussi avec des créateurs comme Philippe Starck, ce qui ouvre des passerelles entre art visuel et design. Classé parmi les artistes français les plus vendus, il est reconnu pour sa capacité à surprendre et à séduire par la beauté de l’illusion. Son art, à la fois ludique et sophistiqué, interpelle : il invite le spectateur à une expérience visuelle active, marquée par la poésie du mouvement et la multiplicité des points de vue.